Résultat du Concours

Résultat du Vote du Public



Les œuvres retenues

Station I: Jésus est condamné à mort
PETIT Yoann


 Ce tableau que j’ai peint à l’huile sur une plaque de contre plaqué; représente la première station du Chemin de Croix de Jésus, en l’occurence, la condamnation à mort. On peut donc voir Jésus, les mains liées, vêtu de blanc et couvert d’un manteau rouge dont les soldats l’ont revêtu, afin de se moquer de lui et tourner en dérision sa dignité de Messie et de Roi. Dans cette optique, il a été aussi couronné d’une couronne d’épines. Le gouverneur romain Ponce Pilate se lave les mains après avoir cédé et livré Jésus entre les mains des pharisiens, appuyés par la foule pour demander la mort du Christ. En arrière plan, au somet de la colline, les deux croix des larrons attendent celle sur laquelle sera cloué Jésus.  




Station II: Jésus est chargé de sa croix
SPINA Lydie

Technique de l’aquarelle.

Il représente Jésus se chargeant des péchés de l’humanité. 












Station III: Jésus tombe sous le bois de la croix
LABORIE Suzanne

Dans cette marche vers le Golgotha, le Christ se montre dans toute sa vérité humaine.
Cette vérité humaine s’exprime par ses blessures, le sang qui coule sur le bois de la croix, le genou à terre. Epuisé par la flagellation et son emprisonnement.
L’homme/Dieu se reconnaît à ses mains et à ses pieds.
Ses mains, car elles expriment sa réaction humaine. Il s’accroche à la poutre – il est venu pour mourir sur la croix qui se dessine dans son imaginaire : la poutre verticale est déjà en place sur le lieu du supplice. Elle est pour lui, comme pour nous, la délivrance. L’autre main exprime l’énergie tragique de l’homme/Dieu surpris par ses limites. Ses mains ont guéri des malades, ressuscité des morts, consacré le pain de la seconde chance.
Ses pieds rappellent cette marche en Galilée pendant trois ans. Jésus est un homme de la route, des haltes brèves chez qui accepte de le recevoir. Pieds nus du baptisé dans le Jourdain, pieds nus des pêcheurs du lac.
Son visage exprime son acceptation des événements qu’il subit. Le moment le plus dur à passer. Le visage montre aussi une sérénité. Pensée du Christ incarné, révélée par son corps meurtri. Il assume avec ses faibles moyens d’homme l’accomplissement de sa divine mission. Autour de lui un halo de clarté. Il est un homme souffrant mais il est Dieu. Et cette auréole autour de son corps est peut-être l’expression de la puissance du Père, frustré de ne pas intervenir, sauf à faire basculer tout le projet de la rédemption du monde. Celui-ci est mon fils bien aimé.
Le soleil se lève sur Jérusalem. Dans quelques heures tout sera achevé. Mais à ce moment-là, dans ses oreilles résonnent les hurlements des gardes. Leur rigueur et intransigeance s’expriment par les lignes droites de leur visage et de leur équipement. Ces lignes droites s’opposent aux courbes du corps du Christ.
Les gardes hurlent contre le Christ contre la foule, contre leur sort peut-être. Pourquoi ne plantent-ils pas leurs lances dans le corps du condamné ? Mais ils ne veulent pas achever cet homme/Dieu qui doit poursuivre sa route jusqu’au bout. Ils vont au contraire l’aider. Derrière, à distance, la foule arrête sa marche. Silence. Stupeur. Interrogation. Foule des anonymes, dont on ne distingue pas les visages. Foule qui l’accompagne sans comprendre sur les hauteurs du Golgotha.
Les maisons sont encore dans l’ombre. Quelques nuages au loin annoncent déjà l’orage de l’après-midi.
Avec humilité, l’Homme/Dieu, exemplaire, prend toute la mesure de la solitude et de l’abandon. Comment après cela, refuserait-il aux hommes le pardon ?


Station IV: Jésus rencontre sa Mère
MILANINI Pascale

Huile+ fusain + crayon sur toile
Jésus rencontre sa Mère :
« Chaque verset de l'Ecriture est un oiseau aux ailes repliées qui attend quelqu'un pour déployer ses ailes et s'envoler      E. Lévinas.
En évoquant la tradition qui relate la rencontre de Jésus et sa mère sur la via dolorosa, les acteurs prennent densité et chair, juqu'à ce que nous faisions partie de la scène et la vivions pleinement. La réalité de ce que l'on prie se dévoile et s'impose.
J'ai saisi un instantané éternel avec le choix d'être fidèle au premier geste tracé qui est souvent le plus inspiré bien qu'imparfait. Les visages et notament Jésus apparaissent nus afin de privilégier l'expression.
Jésus manifeste son lien avec Marie sa mère et sa mission par son geste, son corps outragé et son regard  pénétrant. La foule et ses proches témoignent de leur intériorité en cet événement, ensevelis sous la couleur matière. Et dans le bas du tableau les démons miment une scène de rencontre.



Station V: Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix
GRIVET Nicolas

Saississant dans le regard du Nazaréen sa détermination irrépressible à mourir sur cette croix qu’il n’arrive plus à porter tout seul, le Cyrénéen choisit de mettre toutes ses forces au service de ce condamné à mort, chez lequel il perçoit un plan sensé et déraisonnable, grandiose et tragique. Il fait un bout de chemin avec Lui en le soutenant de son mieux.
(2014, acrylique sur bois entoilé, 80 x 120 cm)













Station VI: Véronique essuie la face de Jésus
GONNEL Charles

Le voile de Véronique .

C’est la Face du Christ avec les yeux fermées d’après le Saint Suaire de Turin, inspirée des traditionnelles  représentations en peinture au 18ème s. du Voile de Véronique. 

Technique: Sanguine sur toile en lin













Station VII: Jésus tombe pour la seconde fois
YVARS Marie

Crayon à papier, stylo à encre (0,05 mm et 0,8 mm) feutres de couleurs 

J’ai représenté seulement trois personnages dont Jésus en premier plan portant la Croix, un soldat en arrière plan et un paysan aidant Jésus à porter sa Croix et à le relever. 














Station VIII: Jésus console les filles de Jérusalem
BECARD Yoland

Tableau à l'acrylique et au papier.

Il y a 2000 ans, Jésus parlait aux femmes sur le chemin de la croix, 


En bas, une jeune femme qui est prise dans différentes positions et représente la femme d'aujourd'hui qui écoute ou non Jésus. Le visage du Christ est représenté dans le même ton que la jeune femme en bas, pour dire que c´est Jésus qui parlaient aux femmes de Jérusalem il y a 2000 ans et c´est le même qui nous parle encore aujourd'hui. 












Station IX: Jésus tombe pour la 3e fois
CARBONE Gaetano

Mon tableau représente la troisième et la dernière chute. Encore une chute du Sauveur, de tristesse et d'accablement, plus douloureuses que les précédentes. En tombant une première et  seconde fois , Jésus avait voulut nous prévenir contre le découragement et nous donner la grace de nous relever du péché . Tout les pécheurs mettrons t-il a profit ces graces de conversion ? Hélas ! Un trop grand nombre résisteront à l'appel de sa miséricorde, et malgré tout ce qu'il souffre pour eux, se précipiteront en enfer. A cette pensée, son âme se brise de douleur, son corps tombe en défaillance , l'endurcissement des pécheurs lui pèse plus que mille fois sur les épaules. Sommes-nous  du nombre de ce qui ont été la cause de cette troisième chute du sauveur ?Cadrage du tableau :Le tableau est un panorama représentant la troisième chute (IX station) . Il a été fait au pastel . Au premier plan, on voit en bas á droite, Jésus en appui sur son bras gauche essayant de ce relever avec la croix , il est aidé par deux personnes. On peut voir aussi à gauche un Rocher avec des fleurs  représentant l'espérance et l'amour . Au second plan , on voit des soldas et au troisième plan on voit le lieu de la crucifixion, le mont Golgotha à Jérusalem.



Station X: Jésus est dépouillé de ses vêtements
CURRIER Vivy

La dixième station qui est le dépouillement du Christ est la station qui bien que je ne l’ai pas choisie, me semble être le moment le plus fort dans le chemin de croix (je dis bien : le chemin)
Mettre à nu quelqu’un, est la réalité la plus tragique et la plus belle (naissance, mort): tant sur le corps, que dans l’esprit ou dans l’âme.
Pour les agresseurs, la violence psychologique est extrême, compte tenu du contexte social et culturel
Toute la différence ici est qu’elle est volontairement acceptée et prévue
Le Christ se laisse vider de sa substance : il s’offre aux hommes

ESQUISSE :
Cette Offrande ou « don de soi » le plus total, ou encore  « Eucharistie », est représentée dans une esquisse que j’ai faite en premier, par les mains ouvertes, les paumes des mains vers le haut.
Me laissant guider par mon intuition, certains symboles ne se sont dévoilés à moi-même qu’après : ex : le cercle
Le vêtement de Jésus, rouge, tombé comme la chair mise à nue
Derrière le divin (cercle) il y a le bois de la croix, en haut, et la terre, en bas

TABLEAU :
Dans la réalisation finale, Les mains se transforment en « souffle Divin », le YOUD, en hébreu, qui est le souffle, (et porte le chiffre 10) ; Il est aussi imagé par les anciens, par les mains paumes tournées vers le haut. Le Souffle est Bleu, connaissance pure, réservée à Dieu. Le souffle est central et en suspend : tout en suspend, il pénètre la tunique au rouge Sacrificiel, du Christ, déposée au sol…
L’arrière plan a fondu la Croix. Le noir apparent, n’est pas noir, il est fait de plusieurs couches de  poussières d’étoile : l’humanité


Station XI: Jésus est attaché à la croix
LANDELLE Anne

Jésus est hissé sur la Croix par deux aides juchées sur des échelles. A gauche, les soldats qui ont conduit Jésus au Golgotha. A Droite, les pharisiens. Tout en bas, un crane. Jésus sur la Croix a vaincu définitivement la mort.

Source d’inspiration: Icône

Acrylique et pigments, sur bois












Station XII: Jésus meurt sur la croix
FOUGERAY Bernadette

Les ailes symbolisent l'ascension vers les Cieux.

Le Christ au couleurs de l'arc-en-ciel symbolisent une échelle ou un pont entre le temporel et le spirituel .Dans l'art liturgique, le Christ est parfois montré assis sur un arc-en-ciel.
Le lys symbolise la pureté et la chasteté .
Les feuilles de glaïeuls suggèrent dans les tableaux où apparait la Vierge Marie,la douleur ciguë de la Passion du Christ et le chagrin de sa mère.

Pour la peinture,  j'ai utilisé l 'acrylique.









Station XIII: Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
HERR Marie-Christine

Présentation de mon tableau: technique utilisée: huile
Inspiration vient du film "Jésus de Nazareth" qui doit dater des années 70/80.
Ma première formation est aquarelliste et je fais essentiellement du portrait.
Je n'arrive pas à en dire plus sinon que j'espère que ce tableau , bien que n'étant pas parfait,arrivera à toucher les gens.









Station XIV: Jésus est mis dans le sépulcre
MOOZ Marc

Ce tableau symbolise le christ au tombeau. J'ai voulu représenter le dernier parcours du christ avant sa mise au tombeau et sa résurrection. Il est destiné pour représenter la dernière station du Christ lors de la semaine sainte et du parcours du chemin de croix que Monseigneur Rey va parcourir. Je n'ai pas volontairement reproduit le christ.J´ai reproduit toute la symbolique d'une souffrance par la crucifixion, le chemin de croix et sa mise au tombeau, jusqu'à la délivrance par la résurrection.